CAI 平和は 与えられるものではない。

＜p＞Extrait: Nous ferons connaissance, sans plus de pr?ambules, avec un des personnages importants de ce r?cit :＜br /＞ Fortun? Rigobert, fils d’un obscur pharmacien de Saint-Malo, venait d’arriver ? Paris, non point pour s’initier, comme on pourrait le supposer, aux myst?res du codex et ? l’interpr?tation des formules de l’akologie aupr?s des ma?tres, mais pour suivre les cours de la Facult? de m?decine. En effet, bien qu’ayant grandi dans le laboratoire d’un pharmacien, Fortun? professait un m?pris inconcevable pour tout ce qui sentait l’apothicaire. Selon lui, la mixtion des drogues n’?tait qu’un m?tier et l’officine une boutique ; et puis, aujourd’hui, les enfants ne voulant plus embrasser la carri?re de leur p?re, l’ambition les pousse particuli?rement vers l’inconnu.＜br /＞ Fortun? Rigobert ne faisait donc que suivre les tendances du jour.＜br /＞ L’honn?te pharmacien de Saint-Malo, avant d’exp?dier son fils ? Paris, s’est pr?occup? de lui aplanir les difficult?s d’une installation, en l’adressant ? l’un de ses confr?res de la capitale avec un mot de recommandation. Mais le jeune homme, ayant perdu en route la lettre paternelle, jugea plus simple de pourvoir, soi-m?me, ? sa direction. Tant il est vrai qu’? peine ?chapp? ? la tutelle de la famille, une soif irr?sistible de libert? porte, sans cesse, l’homme ? s’affranchir de tout ce qui peut entraver son libre arbitre !＜br /＞ Fortun? s’est dit :＜br /＞ ? J’entends faire mes affaires moi-m?me. Maintenant que je suis libre, je n’ai besoin de personne.＜br /＞ S’il avait eu l’exp?rience, son raisonnement n’e?t pas manqu? tout ? fait de sens commun.＜br /＞ En d?barquant ? Paris, Fortun? a pris un fiacre et dit au cocher :＜br /＞ ? Menez-moi au quartier latin.＜br /＞ Sur ce vague indice, le cocher arr?te ses chevaux en plein boulevard Saint-Michel et demande au voyageur o? il veut descendre. Fortun? indique un h?tel quelconque aux environs de l’?cole de M?decine.＜br /＞ C’en fut assez, l’intelligence d’un cocher va jusqu’? comprendre des d?sirs ainsi manifest?s : il conduit notre jeune homme rue de l’?cole-de-M?decine, ? l’h?tel du P?rigord.＜br /＞ Au premier coup d’?il, les gar?ons de l’?tablissement jugent qu’ils sont en pr?sence d’un ?tudiant frais d?barqu?, et le bagage de Fortun? est transport?, incontinent, dans un cabinet, au cinqui?me ?tage, la derni?re pi?ce qui rest?t vacante dans l’h?tel.＜/p＞ ＜p＞＜strong＞LA JEUNESSE D’UNE FEMME＜br /＞ I ?TUDIANTS ET ?TUDIANTES＜br /＞ II BULLIER＜br /＞ III UNE NUIT AU QUARTIER LATIN＜br /＞ V L’ODYSS?E D’ALINE＜br /＞ V UNE AFFAIRE D’HONNEUR＜br /＞ VI LE DUEL＜br /＞ VII CES MESSIEURS FONT LA NOCE !＜br /＞ VIII L’OUVRI?RE＜br /＞ IX L’ATELIER DES FLEURISTES＜br /＞ X UN COMPLOT DE FLEURISTES＜br /＞ XI MADAME BISCOTTE EST AU TH?ATRE＜br /＞ XII MONSIEUR SIMON＜br /＞ XIII UN MAUVAIS G?NIE＜br /＞ XIV LE CAF? A LA MORT＜br /＞ XV LE CONCERT DES FOLIES-DAUPHINES＜br /＞ XVI LE LENDEMAIN＜br /＞ XVII LA FAMILLE PINSON＜br /＞ XVIII UNE SOIR?E CHEZ DES PETITS BOURGEOIS＜br /＞ XIX DEUX COMPLICES＜br /＞ XX FATALE RENCONTRE＜br /＞ XXI LES AMES CHARITABLES＜br /＞ XXII D?VOUEMENT＜br /＞ XXIII LE P?RE ET LA M?RE＜br /＞ XXIV LES AMIS DE M. RIGOBERT＜br /＞ XXV FOLLES ORGIES D’UN PROVINCIAL＜br /＞ XXVI UNE MARI?E＜br /＞ XXVII LES BUTTES MONTMARTRE＜br /＞ XXVIII LA VERTU R?COMPENS?E＜br /＞ XIX GUET-APENS＜br /＞ XXX UNE FAUTE DE JEUNESSE＜br /＞ XXXI L’EXPIATION＜br /＞ XXXII LA COMTESSE DE ROMAGNIEU＜br /＞ XXXIII CONCLUSION＜/strong＞＜/p＞画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。

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